Trop tard pour parler et bizarrement - Je ne voulais pas, mais Maintenant se taire - c’est égal L’affaire est faite... Martèle un crochet au mur, Il est tout tordu, en lui, je tiens qu’il y a des forces, mais - c’est la fin du printemps, même des réalités et des rêves - les songes sont inassouvis. Ah, que le diable t’emporte, ne bois jamais de vin sur un pari, ne laisse jamais la clé sur la porte, ne parle pas fort! Ne regarde pas dans les yeux, si tu veux fumer - ne fume pas, tu veux donner ton âme - ne la donne pas, Ferme à double clef! Tu brûles - ne gueule pas, Tu veux aller à Paris- patiente, mais écoute le camarade et dans la steppe, et dans le vide de la steppe.                                             Il m’est advenu un ami Inopinément. Beaucoup de gens m’ont largué, - Où est-ce que ça s’est déjà vu? Un ami est apparu, Quand il n’y avait personne autour On est habitué à ça, Pas l’âme d’un saint, Pas même celui-là... Mais il t’a répondu. Ah, que le diable t’emporte, Si tu veux, bois du vin sur un pari, Sans crainte, laisse la clé sur la porte, Et regarde dans les yeux vas-y! Et parle fort, Si tu veux fumer, fume, Si tu veux donner ton âme, donne-la, Ouvre les fenêtres! Brûle, n’attends pas, Si tu veux aller à Paris, vas-y Si tu la persuades, enlève-la... Bon voyage, adieu!
© Annie Noelle Garand. Traduction, 2022