Trente minutes avant l’assaut, Sous les tanks à nouveau À nouveau, des explosions entendre le concert. C’est alors qu’au jeune guerrir De chez lui, on a donné Une petit enveloppe bleue triangulaire. On est comme loin d’ici Ouand la fiancée nous écrit Ou que nos père et mère envoient une lettre. Cette fois-ci, avant le combat, Le courrier, il ne fallait pas Se dépêcher au soldat de le transmettre. La lettre disait en substance: «Excuse-moi de mon silence! Je suis fatiguée d’attendre...» et ça continuait. Post-scriptum, elle avait écrit. «Je m’en vais bien loin d’ici, Combats sans t’inquiéter, pardonne-moi, s’il te plait!» À la première explosion Il cria d’indignation «Vaguemestre, que m’as-tu apportté Une minite avant le feu, Dans une ‘enveloppe toute bleu? Ute blessure par balle, c’est ce que tu m’as donné!» Il fin un pas hors du trou, Avec son FM sur se cou, Des éclats d’obus, il ne se souciait. Et davs la bataille Soura, Sur la terre, il s’efondra. Seul, le vent balaya de sa lettre les feuillets.
© Michel & Robert Bedin. Traduction, 2003