À totues vos questions, je répondrai totalement, Je donneral satisfaction à votre curiosité. Oui, ma femme est française, assurément Mais par ses oridnes, pas de doute, russe, elle l’est. Non pur le moment, je n’ai pas de maîtresses. Est-ce que j’en aurai? Pour l’heure, ça ne me tente pas. Il y a deux ans que je ne suis plus en état d’ivresse. Est-ce que reboirai? Te ne suis pas sûr, je ne sais pas. Mais non, je ne vis pas près de Sokol. Pour Paris, c’est encore trop tôt... Posez des questions directes, ma parole! Ne tournez pas autour du pot! Je veux bien répondre à votre examen, Comme au pope à l’église quand on va se confesser Votre salive coule sur votre calepin, Les questions vont porter sur la chambre à coucher. Je l’aurais parié. Le reporter susurre, Tout rouge «Vous avez changé de femme souvent?» Comme s’il avait regardé par la serrure, Ou faisait sous le lit des enregistrements. Mais non, je ne vis pas près de Sokol. Pour Paris, c’est encore trop tôt... Posez des questions directes, ma parole! Ne pournez pas autour du pot! Maintenant, passons au plus important. L’un qui étair debout, dans un coin, indécis, Demande «Qui vouliez-vous dire vraiment Dans sette chanson-là et dans ce vers précis?» Ma réponse «Esope ne renaît pas en moi. Je n’ai pas de tour en poche. Ne vous agitez plus, Ce que je voulais dire, je l’ai dit, voilà! Je retourne mes poches. Vous êtes convaincus?» Mais non, je ne vis pas près de Sokol. Pour Paris, c’est encore trop tôt... Posez des questions directes, ma parole! Ne tournez pas autour du pot!
© Michel & Robert Bedin. Traduction, 2003